Elles étaient de tous âges, de tous styles, de tous milieux mais, surtout, des milliers à venir manifester. Ce mardi 8 mars, à l’occasion de la Journée internationale de lutte pour les droits des femmes, jeunes et moins jeunes femmes, mères, amies, accompagnées de leurs pères, maris, frères ou camarades, ont rempli les rues du centre-ville de la capitale de la région de Murcia, au sud-est de l’Espagne.
À travers de nombreux slogans — « Del norte al sur, del este al oeste, la lucha sigue, cueste lo que cuesta » (du nord au sud, de l’est à l’ouest, la lutte continue, coûte que coûte) ; « no son muertas, son asesinadas » (elles ne sont pas mortes, elles ont été tuées) —, ont été revendiqués l’égalité entre femmes et hommes, reconnaissance des luttes féministes et fin des violences sexistes.
Si la province semble être précédée par sa réputation nationaliste et, propre à l’Espagne peut-être, machiste, les « Murcianas » semblaient y faire défaut, tant elles étaient nombreuses, engagées et enragées, à venir manifester pour leurs droits. De nombreux collectifs, également, étaient présents : syndicats de travailleurs·euses, la plateforme Colombine (pour un journalisme digne et féministe), Amnesty International ou encore les représentations des partis communistes et anarchistes de la région.
Une lutte à voir en images.












Eglantine L’Haridon